Je me suis inscrite à un stage de survie pour répondre aux différentes problématiques liées à mon aventure : gestion de l’eau potable, du feu, de l’abri et de la nourriture.
Près de Lons Le Saulnier et pendant trois jours Nicolas, de l’association « unis vers nature » a partagé avec nous sa grande expérience de la vie en pleine nature.
Ainsi il nous a appris comment allumer un feu avec différents combustibles : herbes sèches, sciure de bois pourri, écorce de bouleau, résine, pomme de pin, coton enduit de vaseline, etc … bien utile pour se réchauffer alors que le temps pendant ces trois jours fut si maussade !
Nous avons également appris à créer une étincelle avec un fire steel (Le firesteel est une barre de ferrocérium produisant une gerbe d’étincelle lorsqu’il est gratter ) ou plus étonnant avec une loupe.
Mais aussi à trouver du bois sec dans une forêt complètement détrempée par la pluie.
Nous avons pu mettre en pratique ces techniques à plusieurs reprises pour allumer notre feu afin de préparer notre repas.
Préparation du repas avec un réchaud à bois
L’expérience la plus marquante fut lorsque Nicolas nous a proposé de chercher à tâtons dans la forêt du bois sec pour allumer un feu par une nuit noire, sous une pluie battante et avec un vent soufflant à 70 km/h.
Pour cela notre instructeur a sorti de ses poches une scie pour couper les plus grandes branches et un couteau pour les fendre en petites branchettes afin de donner par la suite à notre feu de plus grandes chances de démarrer.
Toujours dans l’obscurité, il a créé une étincelle avec son fire steel sur de la résine de pin et un coton enduit de vaseline.
Une fois la braise suffisante il a nourri notre feu.
Accroupis au-dessus de la flamme, une couverture de survie sur le dos, nous avons pu profiter de cette douce chaleur pour nous revigorer.
Allumage du feu avec un fire steel
Braise naissante
Une autre technique pour créer une braise: la loupe
Nous avons également appris différentes façons de construire un abri de fortune avec de simples cordes, des sardines et une bâche imperméable (tarp).
Abri minimaliste
L’atelier suivant nous a permis d’améliorer notre repas.
Il a consisté à reconnaître les plantes comestibles afin de pouvoir les insérer à notre alimentation.
Ce fut une étonnante découverte de saveurs insoupçonnées, cachées là, au milieu de la prairie.
Plantain au goût de champignon, pissenlit, lierre terrestre, pimprenelle rappelant la saveur du concombre, ortie riche en vitamines et en sels minéraux, berce, primevère, lampsane, oseille des prés, raiponce.
Pinprenelle
Lierre terrestre
Pour étancher notre soif nous avons récolté la rosée du matin à l’aide d’un chiffon.
Puis essorée au dessus d’un récipient, l’eau récoltée peut-être bue … après l’avoir fait bouillir, bien-sûr.
Autre méthode : récupérée l’eau d’un ruisseau, la filtrer à l’aide d’une bouteille plastique et d’un chiffon pour en retirer les impuretés. A consommer bouillie avant de boire.
L’eau est filtrée avec une bouteille et un chiffon
Nous avons également abordé la sécurité :
– comment se signaler aux équipes de secours avec un sifflet et un miroir.
– Comment gérer une personne en hypothermie
– Comment ralentir une hémorragie en posant un pansement hémostatique.
Ce stage m’a vraiment beaucoup appris, il m’a permis de prendre conscience que la nature a beaucoup à nous offrir mais qu’elle recèle aussi de nombreux dangers qui peuvent devenir critiques surtout si l’on est seule.
J’ai maintenant de nouvelles solutions pour me protéger et parer au plus urgent.
Merci Nicolas
L’association unis vers nature propose plusieurs stage de survie au cours de l’année , mais aussi des initiations pour reconnaitre et cuisiner les plantes sauvages. par curiosité ou pour s’ inscrire suivre le lien : ici
Pour des idées de recettes avec des plantes sauvages: ici