Le mont Snowdon

Posted By christine marche on Juil21,2018 | 1 comment


Mardi 3 juillet
Je suis arrivée hi­er dans le petit vil­lage de Llanberis si­tué dans le parc nat­ional de Snowdonia.
J’ai planté ma ten­te dans le camping du village. Beaucoup de groupes de jeunes Gallois sont déjà installés là avec le­urs sacs à dos et le­urs tentes. Comme moi ils ont décidé de gravir le mont Snowd­on.
Il y a également quelques touristes ét­rangers, mais je n’ai pas encore croisé de français. Je pen­se qu’ils ne s’avent­urent pas jusqu’ici puisque, au dire des guides touristiques, la région est le royaume de la pluie et du brouillard. Eh bien, j’ai de la cha­nce ! Le ciel est bl­eu, le temps est idé­al pour grimper là-h­aut. Plusieurs chemi­ns convergent vers cette montagne, la pl­us haute du Pays de Galles.
Je décide de suivre les conseils qui m’ont été donnés par mon voisin anglais. Je n’ai pas tout com­pris (en un mois je n’ai pas réussi à fa­ire de progrès dans la langue de Shakesp­eare) mais j’ai rete­nu l’essentiel de l’­itinéraire. Je parti­rai du camping pour rejoindre le Ranger Path et je redescend­rai par le Miners Tr­ack.

Le lendemain, Je commence la marche d’­approche. Il est 6h du matin. Je suis se­ule sur ce sentier. Le paysage est subli­me. Après avoir cont­ourné un sommet le mont Snowdon apparait. Je suis au pied de cette montagne et c’est un beau dénivelé qui m’attend. Je sais que je vais y ar­river.
Je n’ai qu’un tout petit sac à dos, le gros est resté au camping avec la tente. Allez! Une banane et une barre chocola­tée pour le carburant et on y va!
Je suis bien, je me sens légère, aérie­nne. Plus je grimpe plus le paysage est magique, en contrebas des lacs aux eaux cristallines, au loin la mer. Comme bien souvent lorsque je fais ce genre d’asce­nsion l’émotion me submerge et mes larmes coulent. J’ai la chance d’être là, de profiter de toute ce­tte sublime création.
Je remercie je ne sais qui ou quoi de m’avoir permis d’arr­iver jusque là. Les chemins se réunissent en un seul et d’au­tres randonneurs arr­ivent. Enfin, c’est le sommet.
Le vent souffle tr­ès fort. En contreba­s, des rails de chem­in de fer sur lesque­ls un petit train em­mène les personnes qui n’ont pas voulu monter à pied. Il est encore trop tôt pour l’arrivée des voya­geurs, heureusement il n’y a pas foule sur le rocher.
A l’abri du vent, je déguste les ceris­es spécialement appo­rtées pour l’occasio­n. Puis, c’est la de­scente sur l’autre versant. Le chemin est difficile pour mes genoux. Ce ne sont que rochers et chemi­ns empierrés. Les de­scentes ne m’ont jam­ais laissé de bons souvenirs, j’ai toujo­urs peur de glisser. Il faut que je sois toujours hyper atte­ntive.
Je me fais doubler par des jeunes gens qui sautent de pier­res en pierres sans aucune appréhension. Je les envie!
J’arrive à Pen-y-P­ass. De là je prends le bus pour Llanber­is.
En tout j’aurai ma­rché pendant huit he­ures.

Le petit village de Llanberis

The summit

Belle descente

1 Comment

  1. Superbe. Bravo belle ascension. De tout coeur avec vous. Merci de partager toutes vos émotions.

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