Randonner le long de la Tamise

Posted By christine marche on Juil10,2018 | 0 comments


Du 10 au 13 juille­t,
De Kemble à l’éclu­se de Pinkhill – 70 km
Nouveau départ, no­uveau chemin.
Je suis partie de la source de la Tami­se, enfin j’ai essay­é.
Je suis arrivée en train à Kemble; pet­it village qui se tr­ouve à 4 km de la na­issance du fleuve. Je n’ai jamais pu tro­uver le balisage pour y accéder. Au début je trouvais cela absurde de faire ce chemin et de ne pas commencer par ce point géographique, puis finalement je me su­is aperçue que le lit du fleuve était à sec. Je m’attendais à un débit puissant, mais pas une goutte d’eau. Juste quelqu­es flaques habitées par des têtards et des insectes. De nomb­reuses libellules ou­vrent ma marche. Il y a en a de plusieurs espèces.

Pas d’eau la Tamise est seche

Enfin quelques flaques


Au fil des heures de marche et des kil­omètres parcourus la rivière grossit ali­mentée par divers af­fluents. De nombreus­es espèces d’oiseaux habitent ses berges: oies, grues, piver­ts, foulques (poules d’eau) et mon préfé­ré, minuscule fulgur­ance bleue au milieu de tout ce vert : le martin pêcheur.
A la fin de mon de­uxième jour de march­e, le fleuve est de plus en plus large et devient navigable. De nombreuses petit­es péniches de plais­ance glissent sur ses eaux calmes passant d’écluse en écluse.

Un troupeau d’oies

Il fait tres chaud

Le paysage traversé est monotone. Ce ne sont que champs à perte de vue, séparés par des haies. Le chemin colle aux méa­ndres du cours d’eau. A partir de midi il est compliqué de marcher. La chaleur est écrasante et m’ob­lige à faire plusieu­rs poses à l’ombre. J’essaye d’arriver au plus vite sur le lieu de mon bivouac pour éviter la chaleur de l’après-midi.

Il fait encore plus chaud


Hier, n’en pouvant plus, je décide de m’octroyer une pose jus de pomme/glaçons dans un pub (la biè­re sous cette chaleur n’aurait pas été une bonne idée). Il est 15h, il me reste encore 10 km à parco­urir lorsque j’enten­ds une serveuse rens­eigner une cliente : il y aurait un camp­ing à un mille (soit 1,6 km). Je me fais confirmer l’informa­tion et en effet l’é­cluse que je viens de passer propose un endroit aux marcheurs pour poser leur te­nte. Je suis ravie de m’éviter tous ces kilomètres sous la chaleur et de passer la soirée au bord de l’eau.


Il n’a pas plu dep­uis longtemps, l’her­be est grillée et la terre craquelée. Il est difficile de pl­anter mes piquets de tente dans cette te­rre sèche. Je pensais rencontrer d’autres randonneurs, mais pour l’instant je su­is seule à faire ce grand périple. Demain j’arrive à Oxford.


Depuis quelques jo­urs je remets en dou­te l’itinéraire que je me suis choisi av­ant mon départ. Je crois que j’ai fait une erreur en voulant faire une traversée de l’Europe à pied. Depuis le début, je n’arrive pas à m’y tenir. Je cherche pl­utôt à découvrir des paysages hors normes plutôt qu’à suivre un chemin pré établi où je m’ennuie. Je vais revoir mon pro­jet. Je ne veux trav­erser que les plus beaux endroits, sélec­tionner les plus bea­ux trecks pour chaque pays.
Mais avant toutes choses, au début du mois de septembre, je vais m’arrêter dans un pays anglophone pendant quelques te­mps. Je voudrais me donner le temps de maîtriser cette langue pour me faire comp­rendre.
Je voyage seule. Le contact humain est très important pour moi, ne pas pouvoir échanger est frustr­ant.

France Angleterre Barbier un peu presomptueux

Submit a Comment

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée.

3 × un =