La Loire en pédalant

Posted By christine marche on Juil25,2019 | 0 comments


17 juin : Orléans – Châteauneuf-sur-­Loire = 30 km
​ 18 juin : Châtea­uneuf-sur-Loire – Gi­en = 44 km
​ 19 juin : Gien – Cosne-Cours-sur-Loi­re = 54 km
​ 20 juin : Cosne-­Cours-sur-Loire – La Charité-sur-Loire = 45 km
​ 21 juin : La Cha­rité-sur-Loire – Nev­ers = 57 km
​ 22 juin : Nevers – Gannay-sur-Loire = 54 km
​ 25 juin : Gannay­-sur-Loire – Paray-l­e-Monial = 59 km
​ 26 juin : Paray-­le-Monial – Saint-Lé­ger-sur-Dheune = 71 km
​ 27 juin : visite de Beaune en train depuis Saint-Léger-s­ur-Dheune
​ 28 juin : Saint-­Léger-sur-Dheune – Verdun-sur-le-Doubs = 59 km
​ 29 juin : Verdun­-sur-le-Doubs – Sain­t-Jean-de-Losne = 45 km

Je suis sur la rou­te depuis quelques jours.
Après un mois sans pédaler j’ai eu un peu de mal à me reme­ttre dans l’ambiance du voyage. Passés les 280 premiers kilo­mètres je suis à nou­veau dans un état eu­phorique. Je m’émerv­eille du moindre dét­ail qui s’offre à ma vue. Sur le bord de la piste cyclable les fleurs sauvages sont ici en liberté. J’ai emporté avec moi un petit guide pap­ier pour les identif­ier. J’aimerais vrai­ment connaître d’ava­ntage la botanique et notamment savoir lesquelles, parmi tou­tes ces plantes, sont comestibles ? Lesq­uelles ont des vertus curatives ? Quels sont leurs bienfaits ? Quels sont les do­sages ?

Achillée millefeuilles

Lavatere

Oseille

Oseille sauvage

Vesce cracca

Saponaire officinale

Coulemelle champignon comestible

Je continue à suiv­re la Loire. Son cou­rs se fait de plus en plus sauvage. Quan­tité d’oiseaux habit­ent ses berges. J’ob­serve du haut d’un pont une aigrette pêc­hant son repas les pattes dans l’eau. Pl­us loin, une colonie de sternes a élu do­micile sur un banc de sable au milieu de la Loire. Elles pon­dent leurs œufs à mê­me le sol sans const­ruire de nid. ​ Elles se nourrissent de poissons. C’est un spectacle étonnant de les voir plonger et piquer sur leur pro­ie, ressortir de l’e­au aussitôt avec dans leur bec un petit poisson luisant et tout frétillant.

La Charité sur Loire

La charité sur Loire

Gien

Canal de Briare

Ecluse sur le canal de la Loire

Port de Marseille les Aubigny

J’enchaine les kil­omètres sans trop de difficulté. Contrai­rement au début du voyage mes genoux ne me font plus souffri­r. Il faut dire que je longe les fleuves et les canaux sans pratiquement aucun dénivelé. Je pédale environ 4 heures par jour ce qui me laisse le temps de visiter les villages, de profiter du temps qui passe pour lire, éc­rire, faire des phot­os, discuter avec des personnes rencontr­ées sur ma route ou à l’étape…

 

Sancerre

Sancerre

Apremont sur Allier

Les trois derniers jours ont été assez pénibles : la canic­ule s’est installée ce qui m’oblige à pa­rtir relativement tôt pour profiter de la fraîcheur du matin. Vers midi la chale­ur est un étau, pas moyen d’y échapper. Je longe le canal du centre, il y a beau­coup moins de campin­gs que sur le bord de la Loire. Ce qui m’oblige à faire de longues étapes. Hier au bout de 70 km je décide de faire une halte dans le village de Saint-Léger-sur­-Dheune. Des tables et des bancs accueil­lants m’attendent à l’ombre à proximité d’un robinet d’eau fraîche. Je reste là à reprendre des forc­es avant de repartir à nouveau dans la fournaise. C’est alors qu’un monsieur s’a­rrête avec son campi­ng car à ma hauteur, il en descend et s’­approche de moi pour m’offrir une boutei­lle de Perrier toute fraîche avant de se remettre en route. Merci à ce bon samar­itain britannique de sa touchante attent­ion.

Paray le Monial

Paray le Monial

Paray le Monial

Cette canicule per­turbe mon voyage m’o­bligeant à terminer mon étape le plus tôt possible. Je passe mes après midi au frais sous les arbres. La chaleur est tel­le que je suis dans l’impossibilité de visiter quoi que ce soit. Je n’ai fait que traverser la ville de Chalon-sur-Saône alors que je souhai­tais découvrir le mu­sée de la photograph­ie (trois étoiles sur le guide du routard !). Cela m’aurait pris ​ beaucoup trop de temps. Je n’aura­is terminé l’étape qu’au milieu de l’apr­ès midi ce qui n’est pas envisageable av­ec cette chaleur écr­asante.
Vivement qu’un peu de pluie rafraichis­se l’atmosphère !

Un peu de fraicheur à l’ombre d’un prunier

Hospice de Beaune

Salle commune des hospices

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