Du 14 au 17 juillet,
Oxford-Clifton Hampden, 23 km
Clifton Hampden-Goring, 25 km
Bienvenue à Oxford.
Je décide de rester une journée pour visiter cette ville réputée pour son université. Mais où se trouve t-elle ? Les bâtiments universitaires sont repartis à peu près partout dans Oxford. Ce ne sont pas moins de 38 collèges qui l’a composent. Plusieurs personnages célèbres ont étudié dans cette université: Bill Clinton, JRR Tolkien ; l’auteur du Seigneur des anneaux, Lewis Carroll celui d’Alice au pays des merveilles, Oscar Wilde, Albert Einstein, Benazir Bhutto ; première ministre du Pakistan, Indira Gandhi; première ministre de l’Inde, Margret Thatcher; première ministre britannique.
La ville est envahie par des centaines de groupes de jeunes touristes venant du monde entier qui visitent les universités vides de leurs étudiants pendant l’été. Chacun des bâtiments a une histoire et une architecture différente. J’entre dans Magdalen College fondé en 1448. C’est l’un des plus prestigieux établissements de cette ville reconnaissable à sa grande tour carrée que l’on aperçoit lorsque l’on arrive à Oxford par l’est.
Au fil des jours, le fleuve devient de plus en plus large et les bateaux de plus en plus gros. Le trafic fluvial s’intensifie. Alors que je marche depuis trois heures, je croise un homme des bois vêtu d’une tenue de camouflage. Sa barbe et ses cheveux roux m’impressionnent. Il me demande si je fais le Thames Path ? Dans l’affirmative, il me conseille un chemin à suivre sans que je comprenne grand-chose à son discours. J’ai beau lui demander de me parler lentement, il continue ses explications sans rien changer à son flot de paroles. Ce n’est pas grave, je m’en tiendrai aux indications ma carte.
J’aime marcher le matin très tôt, il est facile de surprendre un héron à l’affut sur une branche. A cette heure, l’eau est un miroir donnant à la photographe que je suis l’occasion de prendre de belles photos de reflets. La lumière douce et brumeuse absorbe le paysage.
La chaleur du début d’après midi est accablante, j’ai du mal à la supporter, je cherche l’ombre des arbres. Mais souvent elle est absente ce ne sont que des champs à perte de vue. Le chemin n’est pas difficile, aucun dénivelé ce qui me permet d’avaler les kilomètres sans difficulté. Souvent les ronces et surtout les orties géantes me frôlent et me piquent. Je me retrouve avec des boursouflures irritantes sur les bras. Heureusement j’ai l’astuce imparable pour arrêter les démangeaisons: il suffit de me pencher, de ramasser une feuille de plantain, de frotter les piqures avec cette plante miracle et instantanément l’inflammation s’arrête.
Je dois prendre une décision: Londres et sa banlieue se rapprochent. Bientôt il n’y aura plus de camping où je pourrai poser ma tente le soir. Hors de question d’aller à l’hôtel, le tarif en est excessif. Traverser les faubourgs de la capitale ne me tente pas non plus. Je pense avoir fait la plus belle partie de ce chemin. Je décide donc de rejoindre sans tarder la gare routière de Londres par le train. De là je prends le bus pour Paris où je resterai quelques jours pour attendre Anne ma fille qui doit m’y rejoindre. Ensemble, nous allons rallier la Norvège en stop et découvrir ce pays.
25 juillet 2018
Quel beau périple et quel temps exceptionnel.
J’ai aussi testé les feuilles de plantain, très efficaces.
Vos photos donnent vraiment envie de la suivre cette Tamise. Vous devez être déjà en Norvège. Bon vent avec votre fille et encore bravo.
Bises. Angélique