Qui suis-je?


christine soudan

traversée de l Islande

 

Je m appelle Christine Soudan , je suis photographe, depuis très longtemps j ai envie de vivre une grande aventure.

Enfant, mes parents m ont transmis la passion des voyages, tous les étés nous partions matériel de camping sur le toit de la voiture à la découverte d un nouveau pays d Europe, Lorsque je suis devenue ado Je n avais qu’ un rêve c était de partir pour un long road trip. Les atlas me fascinaient , j’y traçais des itinéraires,  m’imaginais en Mongolie à la rencontre des peuples nomades ou encore dans les dunes du Sahara , je suis fascinée par les lieux désertiques.

La vie à suivi son cours, ma famille était ma priorité. Mais dans un coin de ma tête sans cesse cette envie revenait . Mes enfants ont pris leur envol, je pouvais m autoriser à vivre une aventure pourtant pendant longtemps je me suis trouvée mille excuses pour ne pas mettre mon projet à exécution : « financièrement je vais faire comment ? Je vais rendre mon appartement ,où je vais me loger lorsque je rentrerai ? Et mon travail mes clients les retrouverai-Je lorsque je reviendrai ? «

Oui mais j’ ai 56 ans et il est grand temps de passer à l action , de sortir de ma zone de confort, finalement ma vie est mon train train quotidien m ennuie, j ai besoin de faire de nouvelles rencontres, d’ apprendre une nouvelle langue ( l anglais en l occurrence ) de me sentir vivante . Alors je franchi la porte de mes réticences, je me bouscule et je pars .

 

Le fil conducteur de ce projet sera la traversée de plusieurs pays d Europe à pied. Pourquoi à pied ?
J ai déjà pratiqué ce déplacement lent en Islande, en Corse , en Italie , j ai traversé le nord de l Espagne pour arriver jusqu’ a Compostelle . Pour moi c est le moyen de voyager le plus thérapeutique qui soit, il me fait me sentir bien . Il me permet d être en contact avec la nature et surtout il facilite les rencontres.

treck marocain

Dans le désert Marocain

 

Petit extrait du livre « l’ivresse de la marche de Emeric Fisset «
La marche permet de redécouvrir l importance des saisons et des grands rdv annuels qu’ étaient autrefois les équinoxes et plus encore les solstices. Celui qui est dehors et n’a d autre protection que ce que renferme son sac et les ressources qui lui dicte sa sagacité face au terrain sait ce que représente l été qui s efface devant l automne où l hiver qui fait place au printemps, l apparition des narcisses où de la fanaison des epilobes . Ne pas passer de parasol en parapluie, de bus climatisé en hôtel de luxe, d animation collective en soirée folklorique, mais connaître le bonheur du rayon de soleil dont on désespérait , la joie d’ une cabane inattendue où d’ une rencontre sincère et fortuite. La confrontation du marcheur au terrain offre tout cela , et bien plus encore. »

christine soudan